Bienvenue sur mon site internet !
Vous pouvez découvrir ici :
- les caractéristiques de mon jardin agroécologique
- et mes livres.
Bonne visite, et à bientôt peut-être dans le monde réel !
L’année 2024 est lancée !
Points positifs :
Oignons, navets, betteraves, salades, céleris, tomates, concombres, courgettes ...
Les semis vont bon train au Jardin des Frênes.
Cet hiver 2023-2024 aura vu pas moins de 190 arbres êtres plantés au jardin !
Il s’agit surtout de noisetiers et de charmilles, ainsi que des bouleaux, des aulnes, de l’osier et des saules
5 haies brise-vent ont ainsi été créées. Effet attendu pour ... 2030 !
Points négatifs :
Comme vous pouvez le constater, la campagne recule. Les lotissements sortent de terre. Sur Saint-Lô agglo, ce sont depuis 2012 environ 800 ha de terres agricoles qui ont été bétonnés. Le PLUi prévoit l’artificialisation de 600ha sur la période 2024-2035. A côté du Jardin des Frênes, c’est une parcelle qui a vu ses haies se faire arracher et brûler, pour y implanter trois maisons. Le Jardin n’est maintenant plus protégé des froids vents du nord et du nord-est. Car comme on peut le constater, les maisons neuves sont rarement entourées d’arbres, au mieux d’arbustes.
La conséquence est l’installation d’un climat semi-désertique dans les lotissements, avec de forts écarts de température entre le jour et la nuit.
JE REGRETTE que mes concitoyens n’aient plus de sensibilité pour leur environnement.
Le temps passe !
Et me voilà chaque année plus vieux ! Dans quelques années il me faudra arrêter mon métier de maraîcher, qui est une passion mais qui est bien dur pour les genoux, le dos, le cou ... Étant désormais entré maître-maraîcher - de l’ordre des Francs-Jardiniers -, je me consacrerai alors à la transmission de mon savoir, certainement en lycée agricole.
Qu’adviendra-t-il du jardin ? Il sera, évidemment, transformé en lotissement par son futur propriétaire. C’est ainsi ; il me faut l’accepter – avec tristesse.
Revenu " sur la terre de mes ancêtres " en 2012, cette terre que je cultive depuis m’a beaucoup appris. La respecter, ce serait de la transmettre à un jeune maraîcher. Si cela est possible, je le ferai. Puis je m’en irai sous les tropiques, là où j’ai grandi. Non pas que les hommes de là-bas soient mieux instruits et respectent mieux la nature, mais je veux essayer de donner quelque chose à ces pays ultra-marins qui m’ont vu grandir.
Ici en France, dans ce pays où on ne jure que par le béton - comme si la reconstruction de l’après-guerre ne s’était jamais terminée - je n’ai pas ma place.